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Salve Regina
25 juin 2018

Comment éviter le Purgatoire Partie 2

Voici la deuxième partie du livre. La première partie se trouve ici.

 

Chapitre 4 : Deuxième moyen : La pénitence

Le deuxième moyen d’éviter le Purgatoire est de satisfaire pour nos péchés dans cette vie en faisant pénitence. «Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement.» Faites pénitence ou vous brûlerez de longues années au Purgatoire, voilà un fait auquel il n’est pas possible d’échapper.

C’est là une pensée terrible et qui fait trembler les plus braves. Lequel d’entre nous ne frémit pas en pensant à ceux qui sont morts brûlés vifs à petit feu ? Quelle ne serait pas notre peur si nous devions affronter une mort semblable ! Et pourtant, leur souffrance fut relativement de courte durée. Le feu incomparablement plus dévorant du Purgatoire que nous aurons peut-être à subir peut durer 20, 50 ou 100 années !

Certains ont une telle horreur de la pénitence que jamais ils ne songeraient même à la pratiquer. C’est comme la peur des fantômes qui peut saisir les enfants, une peur très grande, mais tout à fait irraisonnée.

La pénitence est pour eux quelque chose d’affreux ! Ils pensent peut-être aux dures pénitences des grands Saints et redoutent naturellement d’entreprendre de telles choses.

Dieu n’a pas pour habitude de nous demander des actes héroïques. Lorsqu’il le fait, il nous en donne la force nécessaire comme dans le cas des Saints. Il demande à chacun d’en faire un peu. Si nous avons peur d’en faire beaucoup, et cela est bien naturel pour certains, nous pouvons au moins en faire un peu. Il faut être lâche pour craindre de faire un peu de pénitence, spécialement lorsque nous recevons beaucoup en échange.

La voie facile de sainte Thérèse, la Petite Fleur, pour aller au Ciel, consiste à faire beaucoup de petites choses.

Le denier de la veuve a su plaire infiniment à Dieu. Il sera également satisfait de nos petites pénitences.

Ces petites mortifications peuvent avoir pour résultat de nous délivrer des affreux tourments du Purgatoire et de nous amasser de riches mérites pour le Ciel.

Ajoutons que la mortification ou la pénitence ne présentent pas de réelles difficultés, si ce n’est la peur absurde que les gens peuvent en avoir.

La pénitence n’est pas seulement facile, elle est utile et nécessaire. Et de plus, elle nous rend très heureux. Ne pas faire pénitence est la plus grande pénitence qui soit.

De fait, dans le monde, tout homme se mortifie spontanément lui-même.

Par exemple, le premier principe de politesse et d’une bonne éducation est de faire le sacrifice de ses fantaisies et de ses goûts personnels pour l’amour des autres. L’homme égoïste est un butor ; l’homme généreux est l’idole de tous.

Nous savons également que la seule manière de se garder en bonne santé est d’éviter les mets appétissants lorsqu’ils nous font du tort et d’adopter une alimentation saine lorsqu’elle nous fait du bien. La suralimentation est cause de la vaste majorité des maladies et des morts prématurées.

Pour prendre un autre exemple, le secret du succès est un travail ardu, méthodique et constant.

La générosité, l’abnégation, la méthode et la régularité sont également des formes très authentiques mais pratiques de mortification. Or personne ne peut s’en dispenser. Vouloir imposer ses préférences et ne faire que ce qui nous plaît conduit à une existence hérissée de difficultés dans laquelle toute obligation devient un fardeau et chaque bonne action un effort et une peine.

Les scouts et les guides sont tenus de faire chaque jour une bonne action, même au prix d’un grand effort. Les chrétiens devraient assurément faire plus encore. Des actes quotidiens de retenue, de patience et de bonté envers les autres, l’accomplissement scrupuleux de ses devoirs sont de magnifiques pénitences et une grande source de bonheur.

RÉSOLUTION

Si nous avons peur de faire beaucoup, faisons un grand nombre de petites choses.

 

Chapitre 5 : Troisième moyen : La souffrance

Le troisième moyen d’éviter le Purgatoire est très simple. Il consiste à faire de nécessité vertu en supportant patiemment ce que nous ne pouvons éviter, et cela d’autant plus que la souffrance, supportée avec patience, devient facile et légère. La souffrance, acceptée avec calme et pour l’amour de Dieu, perd tout son aiguillon. Mal reçue, dans un esprit de révolte et avec répugnance, elle devient cent fois plus intense et presque intolérable.

Tous, dans cette vallée de larmes, nous devons connaître des peines innombrables et d’une infinie variété. Les croix, les unes légères et les autres lourdes, sont le lot de chacun. Aussi étrange que cela puisse paraître, ces peines, dont la plupart d’entre nous se passeraient volontiers, sont en réalité de grandes grâces de Dieu. Elles sont la petite part de sa Passion que Dieu nous offre et qu’il nous demande de porter par amour pour lui et comme pénitence pour nos péchés.

Supportées dans cet esprit, elles vont raccourcir considérablement notre séjour au Purgatoire et peut-être bien le supprimer complètement – avec cette différence que le Purgatoire, même d’une durée de 50 ou 100 ans, n’augmentera d’aucune façon nos mérites dans le Ciel ; tandis que chacune des peines, des souffrances et des déceptions de cette vie réduira notre souffrance au Purgatoire en nous apportant également une félicité et une gloire plus grandes au Ciel. Comme il est triste que tant de chrétiens, pas manque de réflexion, rendent leurs souffrances mille fois pires qu’elles ne le sont et perdent tous les mérites qu’elles pourraient facilement leur valoir.

RÉSOLUTION

Supportons nos souffrances dans le calme et la sérénité pour l’amour de Dieu. Nous nous épargnerons ainsi un Purgatoire.

 

Chapitre 6 : Quatrième moyen : Confession, communion, sainte messe

Le quatrième moyen par lequel nous pouvons réduire notre temps au Purgatoire, ou l’éviter tout à fait, est par la Confession et la Communion fréquentes, et l’assistance quotidienne à la Messe.

La Confession applique à notre âme le Précieux Sang du Christ, efface nos péchés, nous éclaire sur leur malice, nous remplit de l’horreur du péché et, surtout, nous donne la force de l’éviter.

Dans la Sainte Communion, nous recevons le Dieu d’amour et de miséricorde infinis, le Dieu très saint qui vient expressément nous pardonner nos péchés et nous aider à ne plus en commettre.

Il ne s’est rendu qu’une seule fois dans la maison de Zachée et par cette unique visite, Zachée a obtenu le pardon complet de tous ses péchés.

Serait-il possible que ce même Dieu de bonté et de douceur vienne non pas dans notre maison mais dans notre cœur par la Sainte Communion sans nous accorder cette grâce, et même de plus grandes? Il n’a rendu visite à Zachée qu’une seule fois; il vient en nous chaque jour si nous le lui permettons.

Beaucoup, hélas, ne saisissent pas et ne ressentent jamais les joies immenses et la consolation de la Sainte Communion.

La Messe est identique au Sacrifice du Calvaire, dans son essence, par sa valeur et par les grâces qu’elle obtient. Le Sacrifice du Calvaire a suffi pour sauver le monde entier, des millions et des millions d’âmes, et il suffisait également pour sauver d’innombrables mondes pécheurs s’ils avaient existé. En assistant à la Messe, nous pouvons appliquer tous ces océans de grâces à nos propres âmes, et cela non pas une fois seulement, mais chaque jour.

RÉSOLUTION

Assistons chaque jour à la Messe et recevons la Sainte Communion. Nous ne saurions rien faire de mieux. Un seul jour avec Messe et Communion en vaut cent autres.

 

Chapitre 7 : Cinquième moyen : Demander à Dieu

Le cinquième moyen d’éviter le Purgatoire consiste à demander cette grâce à Dieu. Certains catholiques ont la sagesse d’utiliser un secret, à la fois très grand et fort simple, que nous serions bien avisés d’apprendre pour en tirer parti.

Dieu nous promet de la façon la plus solennelle – et Dieu ne peut manquer à ses promesses – qu’il nous accordera tout ce que nous demanderons dans la prière, si cela est bon pour nous.

Or deux conditions en particulier rendent toute prière infaillible : la persévérance et la foi. Dieu ne peut refuser une telle prière.

Ces catholiques dont nous parlons prient Dieu expressément chaque jour de leur existence pour qu’il les délivre du Purgatoire. Dans chaque prière qu’ils disent, à chaque Messe qu’ils entendent et avec chaque bonne action, ils ont l’intention expresse de demander à Dieu avant tout et de tout leur cœur de les délivrer du Purgatoire.

Comment? C’est à Dieu d’en décider.

Il est difficile de voir comment Dieu peut refuser une prière aussi constante et incessante. Le fait que de telles prières soient répétées plusieurs fois chaque jour durant 20, 30 ou 50 ans montre qu’elles sont dites avec une foi inébranlable et une magnifique persévérance.

Nous exhortons tous nos lecteurs à adopter cette pratique. Plus ils apprendront à connaître le Purgatoire, plus ils y penseront et plus ils diront cette prière avec ferveur.

RÉSOLUTION

Chaque fois que nous réciterons le Je vous salue Marie, disons avec toute la ferveur de notre cœur : «Priez pour nous pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.»

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